Tandis que l’humanité se remet d’une période incertaine, des ruines de son ancienne formation se relève le Kraken. Après 3 ans de concerts à travers la Belgique, Krakenizer revient pour souiller vos oreilles de ses notes électro-brutales et vous emporter vers des transes psychédéliquo-crasseuses, aussi suintantes qu’un mur de hammam rempli des cadavres de votre décence.
Krakenizer c’était 4, c’est désormais 3. Une base plus solide et efficace. C’est pas loin de 50 concerts en 3 ans, à Bruxelles et à travers la Wallifornie. Krakenizer c’est un mélange de sonorités EBM associées à des envolées punk et des lourdeurs distordues ; mais laissons l’ami Es-Gibt donner son avis :
« Krakenizer, c’est une déflagration qui déploie un espace sonore fait de forces et de tensions, comme une flamme de vie humaine plongée dans la tourmente d’une planète en plein bouleversement géologique, sans que l’oreille puisse déterminer s’il s’agit de sa naissance ou de son apocalypse. Qu’un synthé débite une ligne de basse obsédante, qu’une rafale de toms tranche les plaques tectoniques, que la basse distordue déploie sa coulée continue, le décor mouvant se plante et nos corps sont emportés. Alors la chanteuse Lucienne virevolte sur le magma sonore pour en faire jaillir des gerbes de paroles en fusion, comme autant de protubérances solaires, qui nous éblouissent. »
